Le secteur de l'énergie renoue avec la croissance après la récente augmentation des prix du pétrole et le renforcement continu de la demande mondiale.
Globalement, au cours des quatre dernières années, les dépenses d'investissement de l'industrie mondiale dans des projets liés au pétrole ont chuté de 60 %, mais le secteur a réussi à surmonter cette chute, comme le montre l'analyse de Quantilia. Son rendement cumulé sur un an, bien qu'associé à une forte volatilité, a surpassé celui d'autres secteurs tels que la technologie.
En effet, les prix du pétrole, par exemple, ont atteint la semaine dernière leur niveau le plus élevé depuis plus de trois ans, un niveau suffisamment élevé pour commencer à attirer les investisseurs internationaux qui capitalisent désormais sur les différentes opportunités d'investissement découlant des tendances mondiales dans ce secteur.
Mais combien de temps cela va-t-il durer ? Alors que les règles du jeu changent en cette période d'incertitude politique et économique, les États-Unis deviennent le premier producteur de brut en pompant chaque jour un dixième de barils de plus que l'Arabie saoudite, la production de la Russie augmente et dépasse celle du royaume du Moyen-Orient et la Chine devient le deuxième client de l'Amérique pour le pétrole brut, juste après le Canada.
On peut donc se demander sur quoi l'investisseur doit porter son attention.
Nous avons comparé les ETF des secteurs de l'énergie nord-américain, européen et mondial (34 au total), chaque bulle représentant un seul ETF. On constate que le marché le plus volatil est celui des États-Unis. Le pays de l'oncle Sam possède également le fonds négocié en bourse ayant le rendement cumulé sur un an le plus élevé.
Néanmoins, les stratégies européennes sont beaucoup moins volatiles et ont une médiane plus élevée de 29,6%.
Pour en savoir plus sur ces ETF, suivre leurs performances et celles des ETF d'autres secteurs, consultez notre plateforme dédiée à l'investissement quantitatif.
