Les investisseurs institutionnels des États-Unis, d'Australasie et de Scandinavie ont été les premiers à adopter les primes de risque alternatives et à en être les pionniers.
Les banques et les fonds de pension scandinaves, en particulier, sont à l'origine de ce marché de niche en pleine expansion. Par exemple, la banque norvégienne Norge Bank Investment Management mène ses propres recherches sur la modélisation des facteurs de risque des actions. Le fonds de pension suédois SPK a ajouté des primes de risque alternatives à son portefeuille en 2014 en réponse aux faibles taux d'intérêt et à la nouvelle réglementation. Le gestionnaire financier a investi environ 20 % de ses actifs dans des stratégies de primes de risque alternatives, ce qui en fait l'un des premiers à participer activement à cette nouvelle tendance de la gestion d'actifs institutionnelle.
Le fonds de pension danois PKA est l'un des premiers à avoir adopté le système en Scandinavie.
Les stratégies de primes de risque alternatives visent à s'exposer à des sources de rendement non corrélées qui sont généralement exploitées par les fonds spéculatifs. L'attrait de ces stratégies réside en partie dans le fait qu'elles peuvent le faire sans les frais élevés généralement associés aux fonds spéculatifs. Les fonds de primes de risque ciblent les facteurs responsables des rendements supérieurs. Comme les fonds spéculatifs, ils peuvent amplifier les rendements par la vente à découvert et l'utilisation de l'effet de levier et des produits dérivés.
En générant des rendements absolus par le biais de positions long-short, les fonds de primes de risque peuvent offrir des rendements qui ne sont pas corrélés aux marchés d'actions au sens large, ce qui peut contribuer à la diversification des portefeuilles.
L'investissement alternatif avec primes de risque est un marché en pleine expansion, mené par les premiers pionniers, mais qui se répand dans le monde entier, en particulier aux États-Unis, en Europe et en Australasie.
